Le Parlement a voté une nouvelle loi anti-squat visant à sanctionner plus sévèrement les squatteurs. Malgré les controverses, cette mesure renforce les droits des propriétaires tout en préservant la protection des occupants de bonne foi. Découvrez les détails de cette loi et de ses implications.
Le mercredi 14 juin, la majorité présidentielle, soutenue par les députés Guillaume Kasbarian, Aurore Bergé, Laurent Marcangeli, des membres du groupe Renaissance et apparentés, ainsi que du groupe Horizons et apparentés, a voté en faveur d'une loi visant à durcir les sanctions à l'égard des squatteurs.
Cette proposition de loi reprend certaines dispositions de la proposition déposée par la sénatrice Dominique Estrosi Sassone, intitulée "Garantir la propriété immobilière contre le squat", qui avait été adoptée par le Sénat en janvier 2021 mais jamais inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale. Malgré l'opposition de la gauche et de certaines associations, la décision a été entérinée par le Sénat, renforçant ainsi l'adoption de cette nouvelle loi.
La proposition de loi vise à protéger les logements contre l'occupation illicite. Elle prévoit des sanctions plus sévères pour les squatteurs, allant jusqu'à 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende. De plus, un nouveau délit est créé pour punir la propagande ou la publicité encourageant la violation d'un domicile et punissable d'une amende de 3 750 euros.
Outre la lutte contre le squat, cette loi accélère également les procédures en cas de loyers impayés. Les contrats de bail incluront désormais une clause de résiliation de plein droit, permettant au propriétaire d'obtenir plus rapidement l'expulsion du locataire sans recourir à une action en justice.
Cette nouvelle loi a suscité un débat animé entre les partisans et les opposants. Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a défendu une rédaction équilibrée, renforçant les droits des propriétaires tout en préservant la protection des occupants de bonne foi. Cependant, la gauche et certaines associations y voient une « criminalisation de la pauvreté » et une attaque contre les plus démunis.
La nouvelle loi anti-squat adoptée par le Parlement vise à renforcer les sanctions à l'encontre des squatteurs et à protéger les droits des propriétaires. Malgré les débats et les controverses, cette mesure cherche à équilibrer la protection des occupants de bonne foi tout en dissuadant les abus et les violations de domicile. Il reste à voir comment cette loi sera appliquée et quels en seront les effets concrets sur le logement et la société.
Le texte adopté définitivement intègre largement les apports du Sénat lors de sa première lecture, notamment en incluant les dispositions suivantes :
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