Si vous souhaitez contracter un crédit immobilier, vous entendrez très certainement votre conseiller bancaire parler du taux d’effort. À quoi sert-il ? Comment est-il calculé ? Immobilier Neuf Conseil vous dit tout.
Ce terme peut être employé dans deux situations liées à l’immobilier.
Tout d’abord dans l’habitation, où il permet de définir le poids des dépenses inhérentes à l’occupation de son logement, par rapport à ses revenus, que l’on soit propriétaire ou locataire.
Mais on le rencontre plus souvent dans le cadre d’un crédit immobilier. Il détermine le taux de remboursement maximal qu’un emprunteur peut dédier à un prêt immobilier, par rapport à ses revenus et ses charges. Le résultat obtenu constitue le reste à vivre, c’est-à-dire l’enveloppe nécessaire pour faire face aux frais quotidiens (nourriture, habillement, transport, etc.).
Pour déterminer le taux d’effort, il faut tout d’abord calculer le total de vos revenus et de vos charges :
Les revenus : issus de votre activité professionnelle salariée ou non salariée, les indemnités chômage et maladie, l’allocation aux adultes handicapés, les pensions de retraite, les revenus générés d’investissements financiers ou immobiliers… ;
Les dépenses : les remboursements d’emprunt, le crédit immobilier ou le loyer, les charges locatives ou les charges de copropriété, la taxe d’habitation, la taxe foncière, les dépenses énergétiques (électricité, eau, chauffage), les autres dépenses liées à votre logement (Internet, téléphone, assurances, etc.).
Il faut ensuite soustraire les dépenses des revenus pour obtenir le reste à vivre. Le montant maximum des mensualités d’emprunt devra représenter 25 à 30 % de ce reste à vivre pour permettre à l’emprunteur de pouvoir s’en acquitter et faire face aux dépenses du quotidien. Il est d’ailleurs recommandé de ne pas aller au-delà des 35 %. C’est la banque qui aura le dernier mot sur la marge de manœuvre, en fonction de la qualité du dossier.
Il n’y a pas mille solutions pour accroître votre taux d’effort et emprunter davantage pour votre projet d’achat immobilier. Il vous faudra élever vos revenus et/ou réduire vos charges. Et comme il est plus compliqué d’augmenter ses revenus, voici quelques astuces pour essayer de baisser vos dépenses mensuelles.
Si vous avez plusieurs emprunts en cours, vous pouvez opter pour le rachat de crédit. Cette solution consiste à faire racheter vos emprunts par une banque qui vous proposera un taux plus avantageux, vous permettant de diminuer votre durée d’emprunt ou de baisser le montant de vos mensualités.
Dans le cas où l’un de vos crédits se termine dans peu de temps, vous pouvez envisager de le solder par anticipation, afin de rayer cette ligne de vos dépenses. Le remboursement anticipé peut néanmoins occasionner des frais qui le rendront peu intéressant, selon le cas de figure. Veillez à bien lire les clauses de votre contrat, ou à vous renseigner directement auprès de la banque qui vous l’a octroyé.
Il peut légitimement y avoir confusion, car l’idée de ces deux taux est la même : déterminer la part maximale qu’une personne peut allouer à un crédit immobilier. Toutefois, le taux d’endettement est une estimation approximative, là où le taux d’effort s’avère plus précis, car il doit définir le reste à vivre. Le taux d’endettement ne prend en compte que les prêts en cours, les pensions alimentaires et le loyer ou la mensualité du prêt immobilier. Il exclut donc les charges et les taxes liées au logement dont l’emprunteur est redevable, à la différence du taux d’effort.
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